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                     Un importateur français estime que des certificats EUR. 1 n’ont pas fait l’objet d’une invalidation, en substance dans les formes requises, par les autorités compétentes du pays d’exportation, ici la Jamaïque : selon lui, en retenant qu’une enquête communautaire concluant au caractère incorrect des certificats en cause comporte le contreseing du gouvernement jamaïcain pour décider que les EUR. 1 ont été invalidés par la Jamaïque, la cour d’appel a méconnu l’annexe relative aux règles d’origine de l’accord ACP-UE.
 
En revanche, pour la Cour de cassation, la cour d’appel a légalement justifié sa décision en retenant que l’invalidation des certificats EUR. 1 litigieux est la résultante d’une enquête de l’OLAF révélant que les certificats EUR. 1 n’étaient pas valides et qu'en contresignant le rapport de l'OLAF, elles avaient invalidé les certificats émis
 
L’enjeu financier est ici sensible : en effet, pour mémoire, dans le cadre des accords commerciaux, si les autorités compétentes de l’État d’exportation déclarent que le certificat EUR. 1 n’est pas applicable aux marchandises en cause, cette circonstance suffit aux autorités de l’État d’importation pour constater que les droits dus n’ont pas été exigés.
 
	
		
                            
        Certificat EUR. 1 : quelle invalidation ?
Affaires - Transport
                                        
                    
                        27/01/2020
                    
                    
                    En contresignant le rapport de l'OLAF, à la suite d’une enquête de cet office révélant que des certificats EUR. 1 ne sont pas valides, un pays d’exportation invalide ces certificats émis par lui.
                    
                    En revanche, pour la Cour de cassation, la cour d’appel a légalement justifié sa décision en retenant que l’invalidation des certificats EUR. 1 litigieux est la résultante d’une enquête de l’OLAF révélant que les certificats EUR. 1 n’étaient pas valides et qu'en contresignant le rapport de l'OLAF, elles avaient invalidé les certificats émis
L’enjeu financier est ici sensible : en effet, pour mémoire, dans le cadre des accords commerciaux, si les autorités compétentes de l’État d’exportation déclarent que le certificat EUR. 1 n’est pas applicable aux marchandises en cause, cette circonstance suffit aux autorités de l’État d’importation pour constater que les droits dus n’ont pas été exigés.
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			 Plus d’information sur ce sujet dans Le Lamy guide des procédures douanières, n° 350-35. La décision ici exposée sera intégrée au numéro précité dans la version en ligne de l’ouvrage dans les 48 heures à compter de la publication de la présente actualité. 
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